mardi 26 juin 2007

" La chose qui m'a frappée en arrivant, c'est le vide..."

Auschwitz. La première chose qui m’a frappée lorsque nous sommes arrivés à Auschwitz, c’est le vide, l’espace sur lequel le camp a été construit. L’immensité : une grande plaine balayée par le vent sur laquelle était bâtit des centaines de baraquements dont il ne reste aujourd’hui que les cheminées. Le camp n’était absolument pas comme je me l’imaginais : l’endroit était étonnamment propre et sec. Bien sur, j’ai tout de suite senti une atmosphère particulière, une atmosphère lourde et qui pèse sur les épaules. Le lieu qui m’a sans doute le plus marquée sont les latrines : l’odeur particulière , la vue de toutes ces latrines alignées, sans oublié les anecdotes racontées. Cette vision d’horreur s’est poursuivie avec les fours crématoires. J’ai sentis dans ces endroits lugubres, un sentiment d’extrême solitude.

La salle dans laquelle j’ai ressentis le plus de tristesse, fut la salle des brosses. Toutes ces brosses abandonnées par autant de personnes différentes qui sont mortes dans ce camp de la mort. Une impression de compassion vis à vis des familles des victimes. Malheureusement nous avons bénéficié de conditions météorologiques exceptionnelles pour la saison, ce qui je pense ne nous a pas permis de ressentir pleinement ce que je m’étais imaginé.

T.C-J

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